Pour réaliser ce Voyage de mémoire, nous avions d’abord interrogé l’Internet et les ressources ferroviaires disponibles pour joindre Zagan. Aucun voyage de groupe n’est organisé sur Zagan et il est d’autre part impossible de profiter d’un voyage organisé depuis la France vers Cracovie ou Auchswitz pour faire un crochet vers Zagan. Il faut donc se prendre en charge soi même.
Les vols Paris Varsovie sont fréquents et il est possible de joindre la ville la plus proche (Poznan) par le train. Ensuite, de Poznan à Zagan, il faut choisir entre l’autorail ou la voiture de location. Le barrage de la langue polonaise ne nous a pas permis de savoir si les trains circulent tous les jours de la semaine. Après plusieurs tentatives, l’Office du Tourisme de Pologne (Place de l’Opéra, à Paris), nous a mis sur la bonne piste. Bien qu’assez réticente sur la procédure, l’Agence de Tourisme de Poznan, associée à l’Hôtel, a fini par accepter de nous trouver une voiture et un guide parlant anglais (à défaut de la langue française), disponible le dimanche. Après négociations en anglais sur Internet et réception d’engagements formels, nous pouvions enfin effectuer nos réservations, d’hôtel, de train, de voiture et de guide.

Samedi 7 Juillet 2007

Vol Roissy – Varsovie: durée 2 heures (vol au tarif week-end)

Traversée de Varsovie pour se rendre à la gare: durée 2 heures (échange de monnaies et choix de taxi difficile)
Trajet Varsovie – Poznan: durée 3 heures
Arrivée à l’Hôtel du groupe Accord, servant de point de ralliement à de très nombreux touristes (des Allemands, en majorité, qui y viennent en cars).

Dimanche 8 Juillet 2007

Départ assez tôt de Poznan vers Zagan, dans une voiture Renault, conduite par notre guide interprète, une jeune femme de 25 à 30 ans, très heureuse de nous aider. Les routes sont étroites, mal goudronnées en campagne et dallées en ville, ce qui ralentit fortement le rythme. Les passages à niveau ne sont pas protégés et il faut être très prudent. Les cafés auberges trouvés dans les villages ne connaissent pas d’afflux touristiques importants et leur coin toilette n’est pas encore dans les normes. A Zagan, il nous a fallu chercher où se trouvait le Camp et le Musée des Prisonniers du Stalag VIII C, car la signalétique urbaine, comme les personnes rencontrées, semble avoir ignoré ce moment d’histoire. Le Musée franco-polonais dédié aux prisonniers de guerre est hors de la ville [Réf.10]. Il est associé à un Mémorial, édifié à l’initiative des deux pays. Il est géré, à cette date, par une responsable polonaise qui ne parle que le polonais et, en conséquence, notre guide nous a traduit en anglais les informations reçues pendant que nous photographions les différentes pièces du Musée. La plupart des informations disponibles au Musée sont en polonais ou en anglais. Tout l’espace du camp est devenu une forêt de sapins. Il ne subsiste que l’entrée du camp, avec un mirador symbolique, l’entrée de la gare du camp (quelques mètres de rail et un embarcadère, etc.).

Le gisant et la stèle...

Plaque apposée au bas de la stèle...

A proximité immédiate, il est possible de se recueillir au cimetière où ont été déposées les dépouilles des prisonniers de différentes nationalités, morts en captivité à Zagan. Tout proche, le «Stalag Luft III », le camp des officiers prisonniers de langue anglaise qui est évoqué dans le film « la Grande évasion », a été rasé et le Tunnel « Harry » (111 m de long) a été comblé [Ref. 12]. La maquette de ce Tunnel figure au Musée franco-polonais. Notre charmante guide nous a ramenés le soir à notre Hôtel, après nous avoir, au préalable, montré les points touristiques les plus importants de Poznan. Au moment de nous séparer, elle nous offrit en cadeau un pack de jus de cassis, une production locale fort appréciée.

Lundi 9 Juillet 2007

Retour sans problème.